Comme pour les torcols, SORBUS bague chaque année les jeunes et contrôle, en parallèle, les parents par affut-photo. Cette méthode non-invasive permet de savoir si un adulte est déjà bagué et si c’est le cas, de connaitre son histoire.
Malgré les efforts de pose de nichoirs, la situation de la population suivie par SORBUS ne s’améliore pas. Il est possible que l’espèce rencontre des difficultés lors de sa migration ou que le changement climatique induise un décalage entre l’abondance d’insectes et la période de reproduction de ce petit passereau.
Cependant, à Neuchâtel, le site de Pierre-à-Bot est chaque année occupé par plusieurs couple de Gobemouches noirs. La gestion des fauches dans ce parc urbain est particulièrement favorable à la biodiversité et le gobemouche semble en profiter lui-aussi.